Mémoire d'une Geisha
Mémoire d'une Geisha, de Rob Marshall
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En grandissant, elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des années de travail, la légendaire geisha Sayuri.
Très belle, épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n'a plus le droit d'aimer reste hantée par l'amour qu'elle porte, en secret, au seul homme qu'elle ne peut atteindre."
Il y a tout pour faire un bon film américain: De belles femmes; une approche niaise de la thématique; une petite fille qui, par amour, va consacrer sa vie entière à The gentleman (ou Pretty Man), et bien sur... le HAPPY-END...
Seulement, Rob Marshall n'a pas compris qu'il s'agit d'un film sur l'état social du Japon avant la Seconde Guerre Mondiale, mais Mr Marshall a choisi des acteurs(rices) chinois(es)...
Un film mièvre, lisse, plein de bêtise et de naïveté. La reprise du cinéma asiatique par la grosse boîte américaine ne fait qu'accentuer notre dégoût pour cette réalisation. Les seuls points positifs seraient relatifs aux décors. Même Zhang Ziyi qui était éblouissante dans 2046 perd de sa couleur...
Une grande déception.
Le Chat Lettré